Historique
L’Entreprise Wazir qui a affiché en 1979 un chiffre d’affaires de 9 milliards de
FCFA n’existe que depuis 1973. Jusqu’à là, Waziri n’était
qu’un jeune cadre du ministère des TP qui rêvait d’une autre vie.
Né en 1946 à Goudoumaria, Waziri Malam Adji a fréquenté, après son
BEPC, l’Ecole des Travaux Publics de Bamako d’où il sortit quatre an
plus tard muni d’un brevet de technicien supérieur.
Rentré au bercail, il épate ses supérieurs par son savoir-faire et ses
initiatives. Ce qui lui fera accéder rapidement aux responsabilités de
chef de subdivision des TP et Bâtiments de Niamey et Dosso.
Là, il excelle dans le contrôle routier, celui de la construction des bâti-
ments et de leur entretient.
Il assume ces tâches de 1969 à 1973, année où il obtient sa mise en
disponibilité pour voler de ses propres ailes, avec essentiellement en
poche une farouche volonté de réussir !
L’Entreprise Wazir démarre avec un personnel composé de trois agents – Wazir lui-même, un comptable et un secrétaire-dactylo. Et comme logistique une vieille Land-Rover achetée et retapée à 200.000 F CFA.Son premier marché est un lot de quatre magasins à Maïné-Soroa, Diffa, N’Guigmi et Agadez, le
tout pour une valeur de 19 milions de F CFA. Maisla première année d’existence déjà bouclée avec Six ans plus tard, il sera à 9 milliards!
Et Wazir, désormais connu et écouté, sera en1976 à l’origine de la création du Syndicat des petites et moyennes entreprises du Niger.La sienne ne paraît pas pourtant petite. En même temps qu’elle s’équipe en moyens logistiques
importants, elle forme à l’Ecole spéciale des TP de Cachan (France) huit ingénieurs, «en plus du quota que nous prenons sur les promotions sorties de l’Ecole des Mines de l’Aïr (Agadez)».L’insigne vert de Wazir apparaît alors partout sur les chantiers nigériens de construction de routes, bâtiments et aménagements hydroagricoles.